Un grand film enquête sur l’univers fantastique
de l’écrivain américain Howard Phillips Lovecraft
va enfin voir le jour
Réalisé par une équipe de spécialistes, il plongera le spectateur dans l’univers du célèbre écrivain et analysera son œuvre et sa postérité sous divers angles.
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Des témoignages d'experts
Documentaire de long métrage, Le Monde de Lovecraft sera principalement constitué de témoignages d’experts, dirigés par Gilles Menegaldo, qui apporteront des éclairages complémentaires sur les particularités de l’œuvre de l’écrivain, mais aussi l’influence qu’elle a eu sur la culture contemporaine et sa résonance, un siècle après sa parution, avec certains grands thèmes au cœur des préoccupations de notre époque. Ces témoignages seront ponctués d’images d’archive dévoilant les lieux où Lovecraft a vécu et où il a placé l’action de ses histoires ainsi que d’illustrations fantastiques de ses œuvres créées par Nicolas Fructus, lesquelles seront parfois accompagnées par la voix d’un comédien lisant des passages de ces œuvres, et aussi d’extraits de films adaptés ou inspirés des nouvelles de Lovecraft.
Un film enquête
Afin d’enchâsser ces différents éléments, nous avons choisi de les insérer dans une fiction d’enquête qui permettra de créer une ambiance lovecraftienne et de jouer avec le spectateur. Lovecraft s’est amusé pour son plus grand plaisir et celui de ses lecteurs à créer un univers, des entités, des villes et des livres imaginaires dont le fameux Nécronomicon ou Al Azif.
Ce grimoire est cité à maintes reprises dans ses histoires. Rédigé en arabe par Abdul Alhazred en 730 de notre ère à Damas, il contiendrait de nombreux secrets et des formules permettant d’invoquer créatures et Dieux-monstres comme Yog-Sothoth ou Cthulhu. Aussi la plupart des gouvernements de la planète l’ont interdit. Le livre lui-même rendrait fou à sa lecture…
Il existe selon Lovecraft (“History of the Necronomicon”, 1936), plusieurs versions de cet ouvrage : grecque, latine, anglaise, allemande… La Bibliothèque nationale de Paris aurait dans ses réserves un Nécronomicon en version latine imprimée en Espagne au XVIIe siècle.
Au moment où notre film commence, ce livre a disparu des réserves de la Bibliothèque Nationale de France. La direction, désemparée et ne voulant pas ébruiter l’affaire, charge un enquêteur privé de retrouver discrètement l’ouvrage. Ce prétexte déclenchera l’enquête sur le monde de Lovecraft.
De l’enquêteur-narrateur, vêtu d’un feutre et d’un imperméable, nous ne verrons que l’ombre ou la silhouette, à l’instar du journaliste de Citizen Kane. Le plus souvent, nous recourrons à une caméra subjective qui sera son regard.
L’enquêteur parviendra dans une bibliothèque fantastique, dont on ne saura si elle est imaginaire ou réelle.
Dans ce lieu, il rencontrera différents connaisseurs de Lovecraft et de son œuvre (universitaires, folkloristes, dessinateurs, écrivains, musiciens, cinéastes…) en circulant d’une pièce à l’autre, en poussant une porte ou encore un pan de livre cachant un escalier.
Cette bibliothèque sera dessinée par Nicolas Fructus, puis construite en maquette par Pierre-François Lucas (marionnettiste, scénographe). Elle aura l’aspect général d’une nef où des livres seront rangés de part et d’autre et parfois jusque sous la voûte. Portes, escaliers, galeries, lampes s’inscriront dans le décor. Certains éléments seront uniquement peints en vert (portes, cadres de tableaux) afin d’incruster d’autres images, comme des interviews, des illustrations ou des paysages de la Nouvelle Angleterre, région où a vécu Lovecraft et où se situe l’action de certaines de ses nouvelles.
En fin de parcours, l’enquêteur comprendra qu’il est vain de chercher le Nécronomicon, car il s’agit d’un ouvrage écrit par Lovecraft pour divertir mais aussi manipuler ses lecteurs. D’ailleurs la fiche informatique de l’exemplaire convoité s’effacera du serveur de la Bibliothèque à la fin du film.